Le marché de l' immobilier poursuit sa hausse. Malgré quelques hésitations à la baisse, le marché immobilier profite de la tendance des taux de crédit immobilier qui reste proche de zéro. La côte Ouest est diversement apprécié de Lille à Bayonne.
Alors que les taux d'intérêt des crédits immobiliers fondent comme neige au soleil des disparités ci et là apparaissent et pourtant la tendance du marché du logement est invariablement à la hausse. Notamment c'est le cas de Paris qui imprime les orientations à venir. Ainsi nous évoquerons le marché de l'immobilier de Paris et l' Ile de France dans cet article plutôt dédié à la côte ouest de la France.
Les baisses de taux d'intérêt du crédit immobilier, jouent certainement un rôle dans la hausse des prix de l'immobilier. L' Ile de France nous intéressent car la nature est ainsi faite, le marché de l'immobilier a les yeux fixés sur la capitale.
Les points de vue des professionnels de l'immobilier (agences immobilières) divergent dans les détails. Seulement l' augmentation des prix en moyenne est là et elle l'est soutenue par les volumes de transactions qui ne faiblissent pas. Chez Century 21 les transactions progresse de plus de 10% selon le journaldunet. En revanche les prix au mètre carré change selon les arrondissements. Une grand écart existe entre le prix du neuf et de l'ancien. Un constat renforce la tendance, l'offre ne suffit pas et cela depuis un bon moment maintenant.
Le Président de la FNAIM compare le début de 2019 sur 2018 en année glissante . Il note une augmentation de 2,6% à la fin du premier trimestre pour un maximum de transaction de 985.000.
Les prix du mètre carré supérieur à 12.000€ s'affirme dans le 6ème arrondissement (12.500€) et le 7ème à 12.410€. Les prix supérieurs à 11.000€ reviennent au 3ème arrondissement avec précisément 11.310 €, suivi du 4ème et du 5ème (11.890€).
Néanmoins la moyenne du prix au mètre carré atteint 9.450€ à Paris. L' évolution des prix ainsi diminue de 5,2% sur l'ensemble .
Par contre le prix des logements dans l' immobilier ancien ( appartements) s'établit à 8.800€ en recul de 6% dans la même période.
Les courbes sont opposées en forme d'ogive Paris se stabilisant à la baisse . Inversement l' Ile de france se stabilise à la hausse.
Les familles monoparentales représentent 18,5% environ, les couples avec enfants sont à 38,40% alors que les couples sans enfants sont plus nombreux à 43%.
Une autre donnée intéressante nous montre que la population est jeune, puisque 37,48% ont moins de 30 ans. Le chômage représente plus de 12%, c'est à dire supérieur à la région Ile de France qui rappelle la moyenne française. Les cadres également sont plus nombreux en région Ile de France avec un taux de 44% . Une autre donnée concernant les contrats en CDI montre que 83% des salariés sont en CDI.
A Paris le patrimoine immobilier se compose ainsi : les logements vacants atteignent 8%, et 84% sont des résidences principales .
Les locataires à Paris sont les plus nombreux avec presque 62% . Donc beaucoup d'investisseurs à Paris et par recoupement on voyait l'an dernier les primo accédants en nombre... (à suivre en cette fin d' année 2019 ?)
Le marché de l'immobilier à bordeaux revient à meilleure fortune en observant une hausse de 7% les 6 premiers mois de 2019. Alors que la tendance des prix de vente sur le marche immobilier des logements anciens accusait une baisse des prix dans le centre de Bordeaux, il suffit de considérer le marché transactionnel des parkings pour comprendre que la hausse affichée à +45% dénote une saturation du marché préjudiciable aux nouveaux arrivants.
Pratiquement 45% de la population est âgée de 30 ans. Les étudiants dans la ville à eux seuls représentent 15%. Il faut dire que Bordeaux avait misé sur les infrastructures maternelles, écoles élémentaires sans compter les grandes écoles.
37% des couples ont un ou plusieurs enfants alors que 44% n'ont pas d'enfant. Les familles monoparentales représentent 19% . Le taux de chômage atteint 16%, les salariés sont en CDI à 78% dont 27% sont des cadres.
Sans analyser les raisons des prix de l'immobilier à Cenon (33150) la moyenne de prix au mètre carré s'affiche à 2090€, soit le moins élevé de la zone considérée. L'évolution des prix dénonce une baisse de 21% ?.
Cenon qui se plait à défendre son cadre de verdure à perte de vue , et à seulement 20 minutes de tramway pour rejoindre Bordeaux , ne reçoit pas semble-t-il l'affluence des demandes.
Pourtant c'est bien là qu'il faut poser son dévolu. Les prix de l'immobilier (à n'en pas douter !) ne resteront pas à ce niveau d'ici à 5 ans.
Le Bouscat (33110) talonne la ville de Bordeaux avec un prix moyen à 3.300€ contre 3700€. La commune "dortoir" de Bordeaux compte 23.000€ habitants. A l'origine, Le Bouscat était un village rural de producteurs viticoles, entouré de bois. Les choses ont bien changé, les vignes et les zones industrielles rognent progressivement l'espace paysager de la commune.
Talence est une ville périphérique de Bordeaux qui compte 42.00 0 habitants proche de Pessac et de Bègles. L'augmentation de la population de près de 20% modifie considérablement son environnement. Tout proche ,un poumon vert mérite les choix de promenade avec le parc naturel régional du Médoc .
La lecture de la note de conjoncture immobilière en France insiste sur la baisse des taux et la hausse des prix de l'immobilier qui se compenseraient en définitive.
Un ralentissement est observé notamment sur le poste des réservations.
Sur la côte Ouest Rouen est en repli de 3.1% pour un prix du mètre carré à 2.160€. Poitiers à l'écart dénote avec une baisse de 2.4% pour un prix de 1.560€.
Parmi les hausses Amiens 11% au prix de 2.020€, Caen affiche une hausse moyenne de 13% , Rennes fait nettement moins bien avec 4,2% au prix de 2.570€ le mètre carré.
C'est Nantes qui conserve sa hausse supérieure à 10% avec un prix au mètre carre de 3.010€ .
Ici ou là, des observations viennent troubler ces hausses qui semblent orientées résolument à la hausse. En effet, la hausse des taux futur du crédit immobilier agitée de temps à autre n'a d'autre effet semble t il qu' a inciter l'emprunteur à sortir de son sommeil.
Pour comprendre la tendance du marché immobilier en France, il faut bien se souvenir des événements passés, ceux-ci ne donnaient pas lieu à plus de recommandations. La crainte d'une bulle immobilière, tout comme la crise d'une bulle "numérique" ne modifiait pas ou peu les marchés dans la période considérée. Et pourtant l'ampleur de la crise est d'autant plus violente qu'elle aurait été minimisée ou insuffisamment précisée.
Les subprimes restent la leçon à retenir dans son concept. Evidemment rien ne saurait faire le lien des causes à effets engendrées Outre Atlantique.
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