Les taux d’intérêts ne cessent de dégringoler. Pourtant les modèles financiers existants n’avaient pas vu et encore moins anticipé ces phénomènes. Par exemple les prêts à taux révisables ont atteint la zone inconnue d’actualisation, en ce sens que le taux du prêt coûte un intérêt « négatif » au prêteur. La banque de détails devrait donc non seulement gérer le remboursement du prêt mais de plus verser des intérêts à l’emprunteur. La logique est renversée. Sans nul doute, cette éventualité n’avait effleuré aucun établissement prêteur, jusqu’alors.Les déposants des banques paieront ils une taxe ?
Depuis la chute de la banque lehman brothers et l’affaire Bernard Madof (l’homme qui valait 65 milliards …. De dettes à éponger !), les banques sont sous surveillance. Les banques doivent répondre aux tests stress qui mesure l'autonomie de la banque envers ses emprunteurs. La BCE avait pris en son temps les mesures qui s’imposaient et de ce fait elles ont rétabli à peu près toutes leur situation. Depuis la crise Grecque une autre mesure plus drastique envers les déposants des banques qui disposent de plus de 100.000 euros, est venue s’ajouter sans grands débats. Ceux-ci se verront ponctionnés en guise de secours envers les établissements en difficulté. Pour les personnes régulièrement informées rien de nouveau en somme. En effet, la nouvelle qui s’impose aujourd’hui nous vient de Belgique voire d’Allemagne.
En Belgique une banque refuse de recevoir l’épargne de ses clients, depuis le 1er Août ?. Ceci pour mieux répondre à la demande des emprunteurs qui ne rémunèrent pourtant pas très chère l’avance de la banque. Une première dans notre monde monétaire bien organisé. Paraît il que cette banque clôturera les comptes d’épargne passé le mois d’octobre. .Il semblerait que la BCE demande aux banques une cotisation à hauteur de 0.40% pour placer les fonds collectés. En Allemagne une petite banque Bavaroise avisent ses clients d’une possible taxe de …0.40% au dessus du solde de 100.000 euros. Donc ce 0.40% est bien le bât qui blesse les banques source de moindre rentabilité !
Rien n’est moins sûr ? La BCE comme les autres banques centrales ont fait une politique de relance par le crédit et par conséquent en abaissant le taux au plus bas comme nous venons de le voir.
La situation n’a jamais été aussi avantageuse pour les emprunteurs. Je me souviens à l’époque de l’inflation à deux chiffres, « ont déplorait » ce phénomène qui érodait le pouvoir d’achat des épargnants. Ils voyaient partir en fumée les rentes tout juste supérieure à cette inflation. En revanche les emprunteurs actifs considéraient la pression de leur emprunt à la baisse à chaque fois que leur salaire était aligné sur l’inflation. En somme l’épargnant de l’époque grignotait son capital certes mais disposait de numéraire pour vivre. Aujourd’hui la rente est nulle, donc le capital pour vivre correctement sa retraite risque bien de disparaître avant la fin de vie. Cela est un vrai problème, d’ailleurs dans nos articles concernant les rentiers à la recherche des ressources nécessaires, nous avons présenté des solutions par le biais des prêts viagers entre autres ! se constituer une épargne à crédit avec les SCPI.
Toutes choses égales par ailleurs, les actionnaires seraient avantagés ? rien d’anormal si l’on considère les facteurs économiques et le risque encouru. Les petits épargnants quant à eux, n’intéressent plus les banques ! les emprunteurs à leur tour ne représentent plus la panacée semble-t’il. Serions régressifs et de retour vers le troc financier s’entend ?. En effet, si je veux lever des fonds pour créer ma boîte, plein de dynamisme je me tourne vers les réseaux sociaux et l’ économie collaborative, ou le crowfunding .... UBER dans ce domaine ? La banque est absente dans ce tour de table !
Ajoutons un mini événement qui se joue autour du compte « nickel » ce service utilisable en poussant la porte du bureau de poste et qui vient remplacer « en partie » les services de paiement de la banque. Est-ce un gadget ou une nouvelle attaque comme l’ont conduit les banques en ligne sur internet. Décidément le monde bouge ! pourrait on plagier la pub d’une banque à guichet. Les courtiers en crédit à leur tour seront ils enclins à rechercher les financements en dehors des réseaux classiques, sait on jamais ?
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