Les banques européennes sont observées de près. Nous attendons la publication des tests de résistance que traque l’autorité bancaire européenne. Ce n’est pas le début, d’autres établissements ont déjà été soumis à ces tests, pour la plupart parfaitement réussi. Seulement l’environnement économique tend à rétrogradé, notamment en matière de rentabilitéLes banques françaises à l'épreuve
En France, la position des banques est suspendue, aux accords de Bâle, ce qui ne favorise pas le climat. La crise de 2008 nous a montré la ligne de conduite à tenir, les banques disposent de capitaux propres répondant aux ratios cooke, à condition d’être en mesure d’assurer la recette en provenance des produits d’abonnements, tenue de compte, cartes bancaires, crédits renouvelables, et autres produits du quotidien. Car, nous sommes éloignés des époques où la banque de détail couvrait seule la dette salariale avec le produit des intérêts de ses prêts à court termes.
En effet, l’érosion des taux d’intérêts tant d’épargne que de crédit sonne le glas du processus bancaire. L’inflation gangrénait les prix certes, mais les professions intermédiaires financières équilibraient le compte d’exploitation grâce aux transactions de crédit et d’épargne, compte tenu des marges conséquentes.
Les taux d'inflation à 2 chiffres, et le taux de transformation des comptes de dépôt à vue suffisaient à conforter l’équilibre du cash flow. La concurrence « intestine » que se livre les banques à guichet et les banques dites en ligne détériore la rentabilité de manière inexorable. Le système bancaire est en mutation rapide et irréversible les antagonistes phagocytent tous développements économiques.
Reviendra sans nul doute, la mise en place des taux variables en lieu et place des prêts à taux fixe, le système termine sa révolution positive. Les banques françaises ne connaissent que peu de litiges et contentieux de crédit, à l’inverse de l’Allemagne et de l’Italie. Pour autant, ces engagements seront s’il le faut épaulés par la BCE ? En effet, le président de la BCE n’exclut pas l’éventualité d’intervenir à titre exceptionnel dans un soutien public.
Après l’helicopter money invoqué pour remplacer la planche à billets d’avant l’euro, nous sommes à la recherche de solutions qui placent les banques européennes dans la compétition active.
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