Nous sommes au terme d'une première opération d'assouplissement Quantitatif, autrement dit the Quantitative Easing. Cette mesure exceptionnelle, n'était pas prévue pour s'installer durablement. Le soutien de l'économie de la communauté Européenne, consiste pour la Banque Centrale d'acheter les dettes souveraines des pays de la CEE les plus en difficulté. BCE sa politique de fin2017
Le QE de la BCE a été institué pour la première fois en 2009. Dans un contexte de crise généralisée, ce fut les premières interventions pour contrer la spéculation des taux des obligations émises à l'occasion du rachat de la dette souveraine des pays de la CEE.
La volonté de maintenir les taux d'intérêts faibles, confirme la volonté de la BCE en augmentant les liquidités indispensables aux banques. Ainsi les banques soutiennent les entreprises, et incitent les particuliers par ricochés à emprunter dans un contexte de relance.
Les statistiques dévoilées en ce début de septembre, apportent de bonnes nouvelles sur l'évolution des salaires, qui ont augmenté en moyenne de 2% ces trois derniers mois. La croissance serait elle confirmée?
Selon les observateurs, la BCE s'apprête à réduire ses concours de rachat des dettes, et de manière progressive. Malgré des divergences de point de vue, il est indéniable que cette situation de perfusion de l'économie ne saurait perdurer.
La question sera d'accompagner la croissance, et de contrôler le taux d'inflation dans un un écart conforme aux objectifs fixés. Déjà des critiques s'élèvent pour mettre en évidence la politique de la BCE qui a créer des bulles artificielles, dans les deux secteurs les plus impactés par ces mesures, l'immobilier et le marché des obligtions.
Tout dépend maintenant de savoir quand la BCE et comment réduira t elle ses interventions. Pour les investisseurs, sans nul doute, le moment est propice à l'action. La tension reste forte entre l'Allemagne et Mario Draghi, entre le choix de cette politique ultra accommodante voire non conventionnelle ou non orthodoxe, et l'ordolibéralisme, si l'on comprend la conception allemande dans ce domaine.
Pour autant, la fenêtre est ouverte, la croissance gage de maintien économique, les investisseurs profitent des prix et des taux de crédit au plus bas.
D'une part, la croissance, de l'autre l'appréciation de l'Euro contre le Dollar, confinent une incertitude des plus classiques. En revanche les banques notamment italiennes présentent des bilans des plus risqués. Si nous considérons le risque souverain en équation avec le risque bancaire, nous retrouvons l'éternel cercle vicieux (autrement appelé le dom loop).
La politique des taux bas a été néfaste aux banques, en l'absence d'une politique monetaire plus concertée Européenne, telle que la fiscalité ou les charges sociales, et d'une observation de la sortie de crise, la politique monétaire reste le seul levier à la disposition de la BCE.
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