Une grande réforme en si petites innovations. En effet, l'assurance des emprunteurs gravées dans le contrat des prêts immobiliers, s'émancipe enfin.Comment changer d'assurance emprunteur en 2018 ?
Seule l'assurance déléguée était acceptée par la banque au moment de souscrire un emprunt immobilier, malgré la loi Hamon et ses trébuchés juridiques.
L'adoption de l'amendement Bourquin, remet en selle la possibilité de revenir sur la décision prise au moment de la signature du contrat de prêt immobilier.
Pendant les douze premiers mois le crédit immobilier sera détaché de sa cotisation d'assurance à condition que la banque créancière du crédit accepte les équivalences.
Voila définies les conditions d'équivalences des garanties qui feront la loi entre la banque et l'emprunteur : pas moins de onze critères sont édictés.
Ainsi la banque pourra rejeter la proposition de substitution de l'emprunteur soucieux de voir quelques économies mensuelles et au risque de perdre une partie des ressources financières en cas de décès.
Le refus sera motivé par la banque pour défaut d'équivalence.
L'emprunteur sera bien inspiré de contacter un assureur de son choix. Dans ce domaine les courtiers en assurance proposent leurs services. A ce propos KG Credit assure son rôle, ses Courtiers sont enregistrés MIAS autrement dit experts en la matière. En effet, les courtiers KG Credit sont en charge de cette substitution de l'assurance afin de garantir les équivalences à l'origine des désillusions .
La réponse tombe à l'évidence par le mot économie. Pour sure "économie", mais voila il faut insister rien que d'économie, sans céder une once de garantie à l'assurance "historique". Un courtier du crédit et assurance est tout à fait recommandé, pour le respect des garanties d'une part, que de l'acceptation à la banque, d'autre part.
Une contradiction toutefois persiste entre assurance emprunteur réputée collective et assurance emprunteur personnelle. Oui la philosophie même de l'assurance répond à "un pour tous, tous pour un" ce qui veut dire égalité devant le risque, donc égalité devant les cotisations.
Hélas, la collectivité des vœux pieux s'efface aujourd'hui pour faire place au budget de plus en plus serré. Je le comprends vraiment, la fiscalité s'applique à prélever à coups de tranches "marginales" les classes dites moyennes de plus en plus "basses moyennes" et par conséquent rien n'oblige à payer plus cher pour "une même garantie", je le concède volontiers.
En effet, la question doit se poser. Comment les banques traversent elles la révolution numérique?
Comment le digital fera-t-il cohabiter robotique déjà bien présente à la banque depuis les premiers distributeurs de billets qui ont supprimé définitivement les guichetiers des banques. Comment risques et cotisations s'équilibreront ils, dans une concurrence effrénée ? Comment AREAS (Assurer, Emprunter pour un Risque Aggravé de Santé) trouvera t-il la réassurance substantielle au meilleur prix. Car, l'équation Assurance / Risque n'est que mathématiques appliquées, on le sait bien avec la mise en place de l'assurance "catastrophes naturelles".
Ceci dit, pour comprendre les déclarations de la Fédération Bancaire Française qui soulève la question en légitimité devant le conseil constitutionnel, la suite sera donnée en audience le 11 décembre prochain en posant le recours la Question Prioritaire de Constitutionnalité ?
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