L'assurance individuelle prend son élan en 2018. En aucune manière, l'assurance contrat groupe ne saurait survivre en tenant compte de la population des emprunteurs qui se situent dans les années "performantes" en risque santé. Autrement dit, la sélection inverse le concept même de l'assurance groupe.
Le contrat individuel quasi absent des couloirs des banques encore il n'y a pas si longtemps. Pourtant ! si ce "produit" était prisé des quelques clients emprunteurs haut de gamme, l'actualité sonne le glas des assurances dite contrat groupe.
En effet, nous allons évoquer la délégation d'assurance, puisqu'elle est connue sous cet adage. Un petit retour en arrière, pour la mémoire des us et coutumes réservés ou confidentiels. L'emprunteur en position de négociation forte en face de la banque présente une assurance dite individuelle qu'il a choisi en fonction d'une part de son état de santé, et des garanties offertes à un prix compétitif, d'autre part.
Ainsi, la banque préfère continuer la relation avec son emprunteur à fort potentiel et s'abstenir de devoir faire des concessions sur le taux du prêt. Car, la banque ayant signé un accord commercial de contrat groupe avec sa compagnie d'assurance co-signataire ne peut y déroger et par conséquent n'a aucune marge de manoeuvre sur la cotisation de son contrat groupe. C'est le revers de la "médaille".
En définitive, la marge de la banque est "rognée", sauf à obtenir par la vente additionnelle une compensation financière.
La loi Hamon, puis les amendements Bourquin ont eu raison des résistances des banques face à l'ouverture de pouvoir souscrire une assurance de son choix en fonction de ses besoins et de son capital santé. Finalement, cette loi qui vise à redonner du pouvoir d'achat aux emprunteurs dans les années de crise du bâtiment, va porter ses fruits en 2018.
C'est qu'en effet, et compte tenu des taux d'emprunts très bas l'assurance groupe (0.42% pour les plus chers) représente la moitié des frais de crédits immobiliers actuels.
A cet égard, nous sommes conscient de l'enjeu, que les banques ont tenté de sauvegarder jusqu'aux derniers recours.
Cette Loi Hamon "lancée" en 2014, trouve son écho maintenant. Les effets, ne seront pas aussi brillants qu'espérés à l'époque car le retour du balancier en matière de taux du crédit n'est plus très loin maintenant. En effet, les taux ne resteront sans doute pas beaucoup plus longtemps à ces niveaux d'étiage.
Désormais, les banques doivent faire front de toutes parts, car les marges sont dérisoires sur les crédits, et les cotisations d'assurance ne sauront tarder à faire défaut dans le compte d'exploitation desdites banques.
Une page nouvelle s'écrira, sans nulle doute.
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