La retraite se prépare, dit on. Mais comment envisager durablement un investissement dans une France qui modifie les règles fiscales dès qu’un secteur « semble juteux »….Pour bien apprécier, il suffit de revoir la mini bulle des locations chez l’habitant. L’argument avancé pour l'administration fisacale revient ainsi : « vous avez gagné de l’argent ! Certes, mais l’état a perdu … ne serait ce que la TVA sur la transaction ». (en effet, vu par ce côté de la lorgnette, il y aurait du grain à moudre !. Mais qu’en est’il du bénévolat orienté vers les activités caritatives) ?
Les investissements sont à mes yeux de deux ordres, l’un pour une utilisation personnelle, et l’autre à titre de placement à titre financier. L’aspect spéculatif n’est pas envisagé ici, encore moins celui du jeu.
L’investissement en vue d’une utilisation personnelle, prend à nouveau deux formes, la première à titre professionnelle, investir dans le capital d’une entreprise que l’on dirige, par exemple et l’autre forme à titre de placement. Autrement dit la gestion de l’investissement est dédié.
En matière d’immobilier, à nouveau la problématique s’impose entre gestion à titre personnelle et gestion collective.
Le placement suppose être assuré dans son contexte et environnement. Une entreprise devra suivre une courbe sans cesse observée, puis confrontée au business modèle standard, et enfin devra innover voire anticiper les besoins futurs. (Steve job reste le champion à tous égards).
En matière d’immobilier les évolutions suivent elles les mêmes tendances ?. Laissons de côté la résidence principale qui doit satisfaire,tout avant les besoins de la famille, de la profession exercée, des commodités environnementales, etc.
S’agissant d’immobilier locatif, non seulement le lieu de l’investissement importe, mais également le plan d’urbanisme, les activités industrielles et commerciales ou autres diverses et variées.
Sans chercher la caricature, il existe des villes devenues désertes après la sidérurgie dans le nord, par exemple, cette situation illustre bien le propos.
Ainsi, se tourner vers la retraite par répartition présente encore de bons restes !.
Autour d’un secteur universitaire, l’investissement dans un studio bien placé s’avère rentable ! On parle de 5 à 7 % de rendement. La location n’est pas saisonnière mais ne dépasse toutefois guère les deux ans, ce qui correspond à une étape dans les études. Investir dans une résidence d’étudiants, peut s'avérer plus porteur. Même si la loi Censi bouvard n’y est plus encouragée. La location en LMNP (location meublée non professionnel) connaît encore un succès, compte tenu de la fiscalité avantageuse.
Investir dans un appartement T4 ou T5 peut permettre d’envisager la location envers des couples ou encore de rencontrer des étudiants colocataires friands de grands espaces bien distribués. Le partage du loyer, minoré par les aides favorise cette location tout à fait plébiscitée.
Dans tous les cas, une règle « semble » s’imposer en qui concerne le devenir d’un placement immobilier urbain, la possibilité de revendre. Un investissement immobilier neuf est réputé plus cher mais pour des prestations au goût du jour. En revanche une revente programmée à dix ans permet de s’affranchir des éventuels travaux à venir, revêtement de façade entre autre.
Cette « technique » ne sera bientôt plus avantageuse, en ce sens qu’il existe maintenant un compte prévisionnel de travaux a programmer, ouvert au nom de la copropriété. La provision constituée ne sera ni décomptée, ni remboursée au moment de la vente du bien.
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