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Les taux des crédits immobiliers toujours plus haut

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L immobilier en période d inflation, une actualité disparue depuis les années 1980, les taux dépassaient 15% et pourtant ! Aujourd'hui le taux réel est négatif comparé au taux d inflation l'écart procure une belle épargne silencieuse voire nette d'impôt ! 


Les  taux des crédits immobiliers toujours plus haut



Constat

Depuis la fin 2019, date qui rappelle les mises en garde du Haut Conseil de Stabilité Financière, par suite  le marché de l’immobilier a connu quelques péripéties des plus originales.

Alors que l’on a vu la courbe des prix de l’immobilier croiser la courbe  des taux d’intérêts en baisse continuelle, du jamais vu au préalable, les experts du marché s’accordaient à craindre la formation d’une bulle spéculative fruit d’un crédit de moins en moins cher en contrepartie, la hausse des prix de l’immobilier s’envolait.  

En effet, la stabilité financière s’est dégradée brutalement avec le covid en mars 2020, situation inédite, tout d’abord l’inertie du marché immobilier puis la  reprise de l’activité économique en 2021…., alors que la pénurie des matériaux de construction et des matières premières en générale contrariera sérieusement le rétablissement du marché. 


Le marché immobilier actualité

Le marché de l’immobilier subit donc, l’inflation rapide due à tous ces éléments successifs, retrouvant ainsi une situation mieux connue en pareille situation. Les taux directeurs de la BCE influent directement et indirectement sur les hausses successives observées dans les établissements financiers, l’indice de référence que constitue les OAT 10 ans –obligations assimilables au trésor - montrent la résultante de la future progression.

En revanche, les taux d’intérêts pratiqués sont loin d’être inabordables même si la barre des 3% sera franchie.

En effet, il faut considérer le marché de l’immobilier globalement, car les effets sont connus, l’inflation entraine un ralentissement de la demande, l’incertitude provoque chez les emprunteurs eu égard aux conditions d’obtention des crédits une hésitation. Au bout de la chaine, la conséquence est vécue du côté des vendeurs qui sont prêts à négocier la vente de leurs biens à la baisse. D’ailleurs, les conseils des notaires à ce sujet sont univoques vendre s’il est encore temps.

La clé de l’emprunteur nous le répétons volontiers, c’est de considérer le ratio du taux réel en rapport avec le taux de l’inflation.

 Lorsque le taux réel est négatif ce qui est  le cas voire très négatif… vous comparez  le taux de l’inflation ressentie à 10% par exemple, contre un taux fixe  d’intérêt à 3%....Au résultat, l’inflation c’est l’épargne de l’emprunteur … en tenant compte des risques à courir.

Le conseil du courtier est recommandé

Le dossier examiné et analysé par votre courtier évite les tâtonnements et surtout, de prendre des risques mal calculés.

En effet, les banques ont des consignes strictes, ce qui renforce leur prudence habituelle. La règle du reste à vivre suffisant par personne, d’une part,  le taux d’endettement à ne pas dépasser, la durée du prêt qui doit rester inférieur à 25 ans et bien sûr la touche finale exigée par le taux d’usure d’autre part. 

Petit rappel, concernant le taux d’usure, votre taux annuel effectif global doit être inférieur à ce taux pour passer sous les fourches caudines pourrait on dire, sachant que ce passage est éliminatoire.

Conditions élémentaires pour obtenir un bon taux


Le taux d’un prêt immobilier est fonction de la politique de LA BCE mais également de la qualité du dossier de financement, autrement dit il fait bien d’ avoir un bon dossier.

Le bon profil de l’emprunteur recherché :

  • - avoir une épargne qui permette de financer les frais de dossier, de notaire et de garantie voire les frais de raccordement de l’immeuble en constructions
  • - ce qui représente en moyenne 10% du coût total.
  • Hormis la situation financière de l’emprunteur,
  • - la situation professionnelle compte beaucoup eu égard à la stabilité de l’employeur et du contrat d’embauche en CDI de préférence.
  • - L’âge de l’emprunteur à la dernière échéance du prêt immobilier est retenu
  • pour appliquer les nouvelles normes d’entrée dans l’assurance emprunteur évitant par là même le questionnaire de votre état de santé,
  • - et de votre droit à l’oubli en matière de pathologie lourde.

A l’évidence frapper à la bonne porte s’impose, mais aussi présenter ce dossier avec les bons arguments, notamment dans l’établissement financier le plus compatible.

Le rôle du courtier nous revient à la mémoire ici, à chacun son métier en somme !,

votre projet peut être le seul avant longtemps, ce qui ne plaide pas en votre faveur à priori.

Partant de ce fait, le courtier connaît ses partenaires bancaires, il ne lui sera pas difficile d’insister sur les points forts de votre dossier, et d’emporter la décision finalement parmi ses dossiers présentés.

Son professionnalisme fera la différence, dans sa façon de retenir la faisabilité du projet  comme principale garantie de succès.      



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