L année 2020 résolument année résiliente sur le marché immobilier. La crise sanitaire, les plan de relance ou de sauvetage selon font la part belle à la relaance de l'inflation tant annoncée. Que font les français des villes ?
Depuis la fin de l'année les marchés financiers sont sur le qui vive. L' élection du président américain risque t elle par ses mesures de relance de bousculer le train train Boulot-Covid-dodo !
En effet, certains experts n'hésitent pas à pointer du doigt une surchauffe monétaire allant de paire avec la hausse de l'inflation tant de fois annoncée. Il faut signaler la remontée des taux américains particulièrement les taux longs qui anticipent les marchés.
Le plan de sauvetage, plan de relance de Jo Biden annonçant 1.900 milliards de dollars fait craindre un sur financement et un risque immédiat de l'inflation. La réserve Fédérale se mobilise, la banque centrale américaine, la FED se veut rassurante malgré des remous bien visibles sur le marché obligataire.
En France l'emprunt d'Etat français taux à 10 ans refranchit la barre du point Zéro, après 8 mois d'affilée en zone d'intérêt négatif . La zone euro réagit, le taux allemand revient à un niveau inédit.
Beaucoup d'investisseurs tant en France qu'en Amérique ont profité de la masse monétaire mise à disposition. Connaitra t on d abord la pression inflationniste ou immédiatement la hausse de l'inflation généralisée?
La chambre des notaires a publié une note sur la conjoncture immobilière, analysant tendances et évolutions des prix de l'immobilier en 2020 et ce que pourrait être 2021.
En 2020 l'année se présentait malgré tout bien orientée même si la distribution du crédit restreinte par les recommandations du HCSF faisait la part belle aux investisseurs ayant un apport financier conséquent.
Ainsi fin octobre 2020, la barre symbolique du million de transactions de logements anciens était dépassée. Novembre affichait une décélération de 4% selon l'étude fournie par le site officiel des notaires.
Le marché immobilier en France en 2020 s'est montré très résilient dans son ensemble.
En 2021, hausse des taux longs américains, hausse des taux des emprunts d Etat en France, feront à n'en pas douter des réactions économiques en dents de scie. Les épisodes du COVID, la situation difficile à suivre de la vaccination laisse planer le doute d'une remise en ordre pas avant le deuxième semestre 2021.
Assiste t on à une accélération de la mise en chantier, due par exemple aux nouveaux concepts des méthodes du télétravail et des nouveaux comportements des français entre écologie, éloignement des centre villes et recherche de la résidence pavillonnaire à la campagne.
La majorité des français sont ils sensibles à l'actualité économique ou sanitaire? il semblerait que les événements inter agissent dans le temps long et ensuite la mouvance entraine le marché immobilier par répercussion.
A noter que les couples investissent avant tout en fonction de leur budget mais également des événements au niveau de l'emploi et bien entendu de la famille. Les français s'installent d'abord en couple, puis la famille grandit se déplace et même se sépare autant de raison d'investir ou désinvestir à l'abri des fluctuations des marchés. Rien de surprenant alors à considérer l'évolution du marché immobilier à postériori dans un délai que l'on peut évaluer l'espace d'une année voire dix huit mois.
Cette tendance se vérifie pratiquement dans toutes les régions. Les taux bas ont fini par convaincre les plus indécis. Le prix de l'immobilier a continué sa progression de 4 à 6% en moyenne l'an suivant les villes de forte à moyenne densité. Les soubresauts de la bourse sont propices aux investissements immobiliers d'une manière générale.
La loi Pinel qui profite d'un allongement de la période ne connait pas la crise. Tout concourt à une remise en cause, une prise de conscience collective sur le marché parisien. Le premier confinement a mis en évidence tout ce que les français abhorrent : le manque d'espace criant, le temps dans les transports en commun, l'incohérence entre bousculade et distanciation, voilà bien suffisamment de facteurs qui éloignent les parisiens d'un marché immobilier tendu et par conséquent hors de prix.
Rien de surprenant de retrouver ces franciliens en zone, normande, bourguignonne Picardie, dans l' Yonne, à l'ouest dans l' Eure ou même dans l' Orne et pour les plus hésitants dans la grande couronne parisienne. Le télétravail aidant les prix du mètre carré immobilier se détend suffisamment pour le constater autant que la décélération des volumes des transactions.
Cette fois ci la tendance de la région n'augure nullement la tendance baissière en province, car il s'agit bien plutôt d'un transfert. Au contraire, la pierre reste malgré tout une valeur refuge au regard des valeurs fluctuantes en bourse ou des livrets d'épargne plutôt de thésaurisation devrait on dire ?
A n'en plus douter les villes moyennes seront plébiscitées avec un regain d'attrait porté par les municipalités, la loi denormandie aussi et bien entendu la loi Pinel. Les investisseurs se positionneront sans mal avec les fiscalités accommodantes tels que les avantages maintenant connu du Loueur en Meublé Non Professionnel.
Parlons d'une tendance électoraliste dans certaines villes qui rejette le béton, ces manifestations dites polluantes au gré des événements. L'écologie fleurira aussi dans les villes périphériques des agglomérations urbaines. Le retour à la nature est dans l'air du temps. Bordeaux, Grenoble, Puis Lyon, Strasbourg, Besançon voire Poitiers emboitent le mouvement.
Tant que le Coronavirus circulera le marché évoluera au gré des confinements et déconfinements.
D'une manière générale les étrangers ont déserté pour un certain temps ajouté au Brexit qui modifie quoiqu'on dise les relations européennes. Le marché des étrangers sera donc plus sélectif et surtout en zone verte nature oblige.
Il ne s'agit pas d'un point de vue dénué d'observation. L'inflation finira par faire adopter des comportements compulsifs bien compréhensifs. Les taux d'intérêts au plus bas ne passerons pas en zone négative pour les particuliers cela n'est plus d'actualité.
Mais emprunter assurance comprise entre 1.5% et 2.5% selon les profils est un facteur déclencheur qui ne peut craindre de faire une mauvaise affaire.
Scénario 1 : Foncez ! l'inflation sera facteur de relance lorsque les prix augmentent, la consommation aussi et par ricoché les salaires suivront tôt ou tard. Idéal pour se lancer.
Scénario 2 : prudence ! l'inflation n'est pas pour demain, mais alors que faire de la crise sanitaire actuelle ? Ne déboucherait elle point sur une crise économique tôt ou tard.
La récession reste en embuscade, les plans de soutien sauront ils venir à bout de cette crise quasi inédite ? Voilà un challenge qui s'affranchit des risques de perte d'emploi.
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