Habitation associée à notre mode de vie à notre coutume et traditions

Seul en ermite ou en réunion, en couple, en famille ou en tribu, on y vit ! Cela explique l'importance que représente cette habitation, cette maison. Le besoin de se protéger, de se réfugier, d'être en sécurité, elle procure des commodités, du confort, elle sollicite de la part des occupants beaucoup d'attention. Le domicile est immobile autrement dit immobilier par nature ce qui explique l'aspect durable, d'où le besoin d'entretenir, de le valoriser. Il ne faut pas exclure les peuples nomades qui déplacent leur logement en kits sans mode d'emploi de montage  telle une yourte d'origine! une sorte de mobilhome en somme.

Les comportements des occupants varient selon que l'occupant en a la propriété ou non. Celui-ci en a la libre disposition, alors que celui-là n'a qu'un droit d'usage. 

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Cette maison prend des formes des couleurs variées en fonction, des pays, des localisations, des traditions, des coutumes locales, de l'organisation territoriale et bien entendu du climat. Bien sûr l'environnement influence la construction de cet abri. De l'igloo à la paillote, on mesure l'importance des éléments extérieurs  allant du froid au chaud, de la brise à la bourrasque, de la bruine à l' averse tempètueuse.

Performance énergétique écologie

La proximité, se retrouve par exemple dans les matériaux de construction, le toit sera recouvert d'ardoise proche des carrières d'extraction du schiste bleu, ailleurs il sera rouge ou brun couvert de tuiles à la couleur de la terre extraite dans les environs. Nous pouvons citer la lauze ou pierre volcanique dans le centre de la France qui recouvre "lourdement" les toits. 

Les murs seront en pierres de granit en bretagne, l'absence de ce minéral sera remplacé par  Le pisé, qui fait partie de notre patrimoine. le torchis, les briques renforceront  l'habitat en terre. Ce sont les techniques utilisées avec de la terre pour matière première en France, avec la brique de terre, le torchis, la bauge, le pisé. Ce dernier représenterait trente pour cent des habitations dans le monde.  Chaque région se caractérise par tous ces éléments.

La question peut surprendre, là où il y a de la vie, pourrait on répondre ! Certes mais encore et plus précisément là où il y a une activité, des raisons professionnelles, économiques sociales, culturelles aussi.

Voilà pourquoi au hasard de nos voyages on observe avec curiosité toutes ces maisons parfois isolées au milieu de la "pampa" telle la petite maison dans la prairie ! Ou regroupées en hameau, en village, autour d'un point d'eau, ou encore juchée sur une colline dominante.

Donc avant tout la maison est fonctionnelle alliant l'élémentaire au superflu ! .
La maison aurait elle une âme "qui s'attache à notre âme" et la force d'aimer. à la façon de Lamartine.

La formule convient aussi bien à la maison qu'aux objets inanimés ! N'est ce pas ?

Donc il y a toutes les raisons de penser aux préoccupations multiples que la demeure engendre. Les travaux de rénovation, de consolidation, d'agrandissement, de modernisation,  de construction de reconstruction, ou embellir sont autant d'activités qui mobilisent toutes sortes d'énergies sans oublier l'aspect pécuniaire qui en découle.

Dans la vie de tous les jours, la maison fait partie de la famille, rien de plus naturel que de l'evoquer dès qu'un projet vient sur la table, la formation d'un couple, une mutation professionnelle et la recherche d'une maison pour s'y loger devient la préoccupation majeure.

Début du vingtième siècle la maison est familiale sans aucun doute, elle ressemble à ses hôtes quasiment en tous points. Modeste, elle ne présente bien souvent qu’une pièce de vie commune, parfois deux séparant ainsi chambre et pièce de vie. Il n’est pas rare de retrouver sous le même toit plusieurs générations. L’explication vient du fait que la retraite n’existe pas en tant  que telle, sauf à faire partie d’une catégorie professionnelle "plus choyée" que d’autres. Enfin il faut attendre 1940 voire 1945 pour connaître les effets de la retraite, voilà autant de raisons qui confortent la vie « en tribu ». On trouve ainsi sous le même toit, le couple de grands parents, puis ses enfants à la fois parents à leur tour, et les enfants de ces  derniers !. Rien de bien original pour l'époque aujourd'hui révolue. Les chansons nostalgiques des années soixante dix ont passé en revue les souvenirs de ces chefs de famille décrits dans leur milieu,  Daniel Guichard nous a chanté « mon vieux », sur un registre similaire Pierre Bachelet égrénait "les Corons" retraçant le métier de mineur de fonds. L’organisation sur place permettait de concentrer la main d’œuvre « utile » si l’on peut dire. La vie austère et rustique d'une part, la volonté et l’esprit de famille, d'autre part valait mieux qu’un contrat de travail ! La déco intérieure n'était pas essentielle voire inutile.

De la maison d'habitation aux appartements combien de temps s'est il écoulé je ne sais, les concentrations autour des centres économiques (les mines, puis les usines) sont peut être le meilleur exemple. Vivre sous le même toit et s'isoler par famille d'un couloir à l'autre, rassemble à l'évidence les destins et les modes de vie. Les projets de vie s'accompagnent de projets immobilier une façon de s'émanciper. Aujourd’hui  les constructions de logements collectifs et de logements sociaux mettent l'accent sur le confort, la Loi ELAN remet en perspective les conditions d'accessibilité de l’ habitation