Le marché financier , n'est autre que le marché des capitaux actions et obligations et ses dérivés. On retrouve ce générique pour désigner l'ensemble des marchés de la finance. Ce marché des capitaux rapproche en un même lieu emprunteur et prêteur à long terme. Plus largement il faut considérer les instruments financiers, les valeurs mobilières et leurs dérivés. dans cet article nous ferons la part des différents acteurs et leur action sur l'éLes marchés financiers sont ils efficients ?
Le mécanisme fonctionne selon l'offre et la demande, seulement avec l'informatisation, les opérations peuvent se dérouler en un temps record, de l'ordre de la micro-seconde paraît il ?
Les volumes sont colossaux, inutile de préciser qu'un événement grave et spontané dans un coin de la planète engendre une réaction démesuré voire désordonnée pour nous observateurs lambda. Les chocs boursiers successifs ont permis de tirer les leçons du genre du "lundi noir" qui ruinait en une fraction de journée le paisible épargnant.
On peut parler de l'internationalisation des marchés de capitaux, qui coïncide avec la période en France des privatisations à tout va en 1986. La banque était sous contrôle étroit de l'Etat depuis 1945, aussi les privatisations des banques puis des entreprises publiques, remet le marché financier au centre des financements directs. C'est l'économie de marché financier.
La dérèglementation des banques devenues privées et concurrentielles relance la spécialisation. Elles vont pouvoir augmenter leur capital, corrélativement le ratio cooke (8% en 1988) ouvre des perspectives de solvabilité. En effet, la recommandation encourageait la banque à consolider ses capitaux propres indispensables en relation avec le risque encouru par la distribution du crédit, du défaut de remboursement. Ce ratio mesurait le poids des crédits par rapport aux capitaux propres de la banque. De bon sens Peter Cooke craignait l'effet de levier que constitue le taux dit de transformation. Explication : la banque dispose de 100€ de dépôt elle prête 50€ à ses emprunteurs qui investissent et dépensent cet argent au profit de clients qui viennent à leur tour déposer leurs fonds, tant et si bien que la banque constate qu'elle dispose maintenant de 150€ , elle vient de créer la monnaie ! C'est le taux de transformation 50% qui engendre un prêt possible de 75€ etc etc.. (l'image est un cas d'école et ne vaut qu'en circuit fermé !!).
C'est l'époque du placement risqué mais mutualisé car la règle de répartition de l'organisme de placement se doit de respecter un faible pourcentage par secteur économique, neutralisant pour ainsi dire les aléas boursiers dévastateurs. Ces sociétés ont présenté des catégories de placement variées et sélectionnées à tel point que l'on trouvait des SICAV monétaires garantissant par le fait le capital.
La banque retrouve la place d'intermédiaire dans les marchés financiers. Aussi la place des ZinZins devient incontournables (les investisseurs institutionnels) OPCVM, Assurances, fonds de pension qui diversifient, se spécialisent, investissent dans les secteurs relationnels. ils draineront l'épargne longue en vue de nourrir les retraites par exemple.
Nous venons de le voir en matière de marché financier, le territoire illimité, la liberté de placement, la recherche de la meilleure rentabilité et enfin une fiscalité incitative, forme la martingale de l'économie.
Nous sommes dans les années 1970, on redore le blason des bourses, on veut que l'épargnant puisse trouver des occasions de gagner de l'argent en investissant en bourse.
C'est l'antithèse de la règlementation, de l'étatisation, de la contrainte, de la pensée unique, des ayatollahs de la finance sous contrôle, dogmatique et bornée.
Les marchés ne s'autorégulent pas, mais il faut trouver l'équilibre en théorie qui permette de voir un concept plutôt central moduler le niveau de risque de telle sorte qu'aucune manœuvre stratégique ne permettent un profit anormal.
Il s'agit entre autre de vérifier qu'à tous moments les prix des titres financiers observés reflètent toute l'information utile pour s'engager valablement en connaissance des risques sinon connus mais calculés.
L'efficience serait donc la logique qui corrigerait les effets anormaux de gain sauf dû au hasard, et dont l'élimination serait quasi immédiate. Autrement dit une logique de bon sens il n'y a pas de spéculation déraisonnable, seulement si les titres varient autour de leur valeur fondamentale.
Alors qu'Arthur Jensen avait imposé sa theorie, depuis 1978, basé semble t il sur des observations empiriques, il nous reste un fait les marchés sont tombés comme dans un jeu de dominos, il est vrai aussi sur un principe dévoyé. La titrisation d'accord, mais revenons à l'adage quand le crédit est bon l'économie est bonne ! Ici il y aurait beaucoup à dire sur les financements américains à tout va, sans tenir compte des montages financiers, sans vérification de la capacité de remboursement des acquéreurs. Ajoutons à cela pour compléter autant que faire se peut l'affaire madoff ainsi nous avons détruit les marchés efficients cela est certain.
Arrivé à ce niveau, si vous voulez éviter le casse tête le courtier peut être très utile !!
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