Le début de l'été est souvent le moment propice à des augmentations en tous genres, taxes et impôts dès le 1er Juillet, ordonnance urgente à prendre. 2017 y échappe-t-il ? Tour d'horizon au milieu de juillet. Le taux des credits immobiliers
Dans le domaine du credit immobilier, il semblerait que l'été ne soit pas très actif. les banques n'ont pas ou peu remonté les taux. Aujourd'hui le taux est inférieur à 1% pour les credits immobiliers de moins de dix ans. Les prets de quinze ans restent quasiment stables à 1,30% ... alors que les 20 ans tournent autour des 1,60%. Bien entendu la qualité des dossiers modifient à la marge ces tendances générales et moyennes.
La question posée ainsi, n'attend pas une réponse bien tranchée, les taux sont restés peu sensibles aux périodes électorales, présidentielle et législatives. Pourtant les déclarations notamment du Président concernant les taxes immobilières, les modifications du calcul de l'ISF, les allégements de la taxe d'habitation pour 80% des français, envoie un signal aux investisseurs assez glacé. Les courtiers ont vu un ralentissement marqué en mai 2017. Parait il que les périodes électorales causent une rupture déjà observée dans le passé entre ces deux époques. La question de l'héritage du gouvernement précédant se fracasse sur les promesses à peine déballées des cartons du premier ministre.
Ainsi, le marché immobilier s'est mis en mode vacances sans doute plus tôt que l'an passé. 2016, était resté soutenu pendant le mois de juillet, à l'inverse de cette année. S'agit il d'un ajustement ? ou s'attend on à revivre les "réformes" sur le modèle Duflot ? (chat échaudé .....)
Veut-on un parc immobilier collectif en majorité locatif, en consacrant les subventions vers les organismes Sociaux?
Quelle sera la part du public et du prive dans la nouvelle distribution du parc immobilier, version Macron?
Sociale sans doute la rentrée ne gobera pas les réformes de la loi travail, sans sursauts. La décision des futurs emprunteurs dépendra de la nature anxiogène, ou pas de l'humeur ambiante.
Quant à la hausse des taux, une grande part dépend de la volonté de la BCE. La France version Hollande et Sapin vient de saboter le retour aux 3% du déficit. Aussi, tout sera fait pour que les conditions financières (OAT 10ans ) notamment européennes garde le cap en jouant la stabilité indispensable à la confirmation de la reprise.
La concurrence entre les banques fait rage, la nouvelle banque en ligne issue des réseaux SFR, ORANGE, et autres bousculera la donne. Les changements de comportement des emprunteurs risque de prendre une autre tournure avec l'entrée en vigueur de l'amendement Bourquin. Des bombes à retardement ?.
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