Alors que les professionnels du credit immobilier font part de leur inquiétude au moment de la rentrée de septembre 2017, les taux des crédits restent insensibles à ces atermoiements. L'activité du marché de l'immobilier reprend son tempo retrouvé. Achat, vente en forte hausse, construction en bonnes conditions, travaux soutenus en matière de subventions, le baromètre de l'immobilier annonce un automne placé sous le signe de la croissance!!Le credit immobilier Taux bas
Il y a eu, il est vrai un fort ralentissement des dépôts de dossiers en Août. Les raisons sont plus saisonnières qu'indicatrices d'un mouvement de fébrilité passagère. Les banques, en été, cessent leur hyper activité vers la fin juillet.
S'il existe la trêve des confiseurs, on peut parler de trêve d'été, du mois d'août dans les banques. Les services fonctionnent comme d'habitude, certes, mais en apparence seulement, car un fort pourcentage du personnel est en congé, il est en de même dans les études notariales. Les stagiaires écoles qui font le job d'été dans les banques, n'ont pas accès aux décisions des commissions d'acceptation des financements aux emprunteurs.
En général, chaque conseiller de banque fait son affaire personnelle de son portefeuille de clientèle, et sauf quelques accords entre collègues, les dossiers attendent leur retour de congé. Cette situation est établie en accord avec les clients, avant le départ en vacances.
Le mois de septembre retrouve son activité conforme à la courbe de l'an dernier à la même période. La politique monétaire actuelle de la BCE n'appelle pas de commentaire particulier. Les modifications ne sont pas à l'ordre du jour, car le marché de l'immobilier actuel est beaucoup plus conforme maintenant (on finance des acquisitions, des constructions, des travaux) alors qu'en début d'année, les courtiers passaient leur temps aux renégociations de crédit.
Finalement ces remises en causes des crédits accordés "alourdissaient" la gestion des banques, sans parler de la qualité relative du financement, si l'on se place sur le plan purement économique. En effet, l'économie est bonne dit on, quand le crédit est bon. Or refinancer un financement d'un bien d'hier, ne créé pas une richesse pour le pays, sauf à encourager le maintien du pouvoir d'achat des emprunteurs. Cette dernière remarque se vérifie par le soutien de la consommation en France et aussi par le possible "sauvetage" d'emprunteurs en difficulté suite à des aléas personnels. Cela dit, du point de vue de l'emprunteur, le manque à gagner causé par la baisse conséquente des taux d'intérêts, justifie pleinement le choix de renégocier leurs credits immobiliers au plus vite. La présence des courtiers en credit ont permis de faire valoir leurs droits, dans un marché de forte concurrence.
Sans nul doute, le moment est des plus favorables pour investir dans l'immobilier. Seul point faible, le pouvoir d'achat des ménages, notamment de la classe moyenne qui a été sévèrement éperonnée avec la fiscalité.
En effet, les revenus de cette couche de clientèle "classe moyenne", est en dehors des faveurs fiscales, comme les retraités d'ailleurs, ainsi l'exonération de la taxe d'habitation (sauf retournement de situation) ne fait pas partie des avantages de cette classe!!
Les mesures gouvernementales, en revanche, apportent la confiance pour les primo accédants qui bénéficient d'une bonne visibilité en ce moment. La conjugaison du PTZ et des prêts complémentaires à un taux des plus bas, ne peut qu'encourager les jeunes qui hésitent encore. De plus les prêts à taux fixe n'ont pas été remis en cause aujourd'hui, les PTZ, La loi Pinel sont annoncés sans surprise pour l'année 2017.
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