Une bonne nouvelle pour commencer 2018. Les primo-accédants vous avez une année pour passer à l'action. Le PTZ nouveau est arrivé. Pour ainsi dire sans grand changement, dans les zones A et B1. en effet la quotité reste à 40% du montant du financement. Ces conditions sont offertes pourun financement dans l'immobilier neuf, s'entend. Ainsi Paris et les grandes agglomérations ne verront pas de changement. C'était bien la volonté du gouvernement de cibler les PTZ là où la demande était criante.Prêt à taux Zéro 2018 : le décret est adopté
Comme chaque début d'année les banques font leur marché avec l'Etat. La question est de savoir quelle sera la part qui revient à chaque banque en fonction de l'objectif de chacune. C'est la règle du jeu, qui me semble t-il ne varie pas ou peu. Les prêts aidés, ne sont un secret pour personne, il s'agit pour l'Etat de prendre en charge la part de réduction du coût du crédit envers certains emprunteurs pour certaines opérations encouragées.
En revanche, l'Etat attribue des lots de prêts "bonifiés" à l'adresse des banques qui se positionnent . L'Etat prend en charge une part des intérêts de l'emprunt aidé, alors que la banque accepte de minorer sa marge sur ces prêts aidés. Il s'agit bien d'un effort financier de part et d'autre, ce qui explique l'attribution suivant l'enchère.
Ainsi, dans les zones B2 et C, l'acquisition d'immeuble neuf ne profitera que des 20% de PTZ . A cela plusieurs raisons, la première raison tient au fait d'une demande moins forte que dans les grandes villes et agglomérations, mais également, en second lieu, le prix de la construction y est moins coûteuse, notamment au prix du mètre carré.
Les campagnes et villes rurales souhaitent rénover leur parc immobilier, c'est pourquoi le PTZ n'a pas été remis en cause. Il y aura bien une aide à hauteur de 40% du financement, sachant que la règle d'intervention s'adresse à l'acquisition d'ancien avec un minimum de 25% de travaux.
2018, de ce fait ne devrait pas subir de grandes variations dans le domaine de la construction et de la rénovation. En réalité, le PTZ représente un effet de levier considérable. La part d'intérêts supportée par l'Etat n'est certes pas négligeable, mais rapportée au marché de l'emploi uniformément en France est un gage de stabilité, d'une part, sans oublier le montant de TVA que représente ces chantiers d'autre part. Reste à faire le ménage à l'intérieur des chantiers, ce qui serait profitable à la concurrence en permettant à l'URSSAF des moyens d'investigations appropriés afin d'entrer plus facilement dans ces zones de travailleurs non déclarés.
Pour vérifier les MAJ merci de vérifier grâce à cet article PTZ 2023
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