Lundi 27 juillet un conseil de défense écologique en ordre de marche, place en introduction les critères de performance énergétique qui seront le fil d'Ariane des dispositions réglementaires à venir.
A la lecture des informations dans les ECHOS, nous notons plutôt un état des lieux qui est dressé qu'un plan de travail définitif. Tout d'abord ce ou ces critères de performances énergétiques fixent en point de mire la grande ligne de l'habitabilité des logements, de salubrité et maintenant la définition de la précarité énergétique désignant les conditions de vie nécessaires et par conséquence les caractéristiques de décence s'appliqueront de manière stricte.
Sur fond de consommation énergétique des bâtiments , la définition de la mesure des quantités absorbées par un logement fixera la notion de décence du logement mis en location. Seulement le décret désignera les contours de cette décence à compter de 2023, visiblement pas avant. A partir de ce décret le locataire pourrait s'abstenir de continuer à verser son loyer en l'absence de travaux.
La politique énergétique mise en place aborde plutôt timidement les efforts d' amélioration de la performance. Les propriétaires bailleurs qui louent actuellement des logements non conformes (notion de surfaces, de salubrité, de conformité des installations électriques et maintenant d' économie d énergie, devront faire le nécessaire dans ce délai imparti.
L' objectif de réduire les gaz à effet de serre, les émissions de gaz , et de descendre au dessous des 500 KWH au mètre carré, demande l'élaboration d'un plan de combat énergique, de transition énergétique qui condamne d'office les lettres énergivores à commencer par la lettre G, avant 2023.
Nous en sommes aux prémices de ce chantier d'envergure qui s'approprie le confort de vie dans un aspect économique et écologique. Alors que les propriétaires bailleurs précurseurs qui ont lancé des travaux d'isolation par l'extérieur de bâtiments existants vieux des années 1970, ont découvert des effets indésirables surgir après la réalisation des travaux.
En effet, les travaux ont démontré l'efficacité de l'isolation thermique tant dans le maintien du froid que de la chaleur. Ceci étant dit, l'occupant qui laisse grandes ouvertes portes et fenêtres en été, ne dormira pas de sitôt quand la chaleur aura pénétré le logement. De ce fait, l'isolation enferme la chaleur au lieu de l'évacuer. Ensuite, à la surprise générale, l'environnement du voisinage immédiat devient tout à coup plus bruyant, car l'isolation opère dans un autre domaine phonique celui là ! aussi. De la sorte, les bruits sont piégés et font réverbération d'un appartement à l'autre.
Ainsi, les travaux qui ont valorisé le niveau de performance énergétique n'ont pas tout réglé, loin de là. Les factures d énergie ont naturellement baissé, mais sans le coup de pouce fiscal le retour sur investissement des travaux d'isolation (R O I ) n'est pas au rendez vous. De plus un bâtiment ancien, qui dispose d'un cachet architectural ne se traite pas par l'extérieur. Par suite, l’isolation pour être efficace voire rentable devra être couplée avec la rénovation de fond en comble. Enfin, tous comptes faits la construction aux normes actuelles incluant l'écologie font plus fort et mieux.
Au niveau du chauffage beaucoup d'efforts sont attendus dans les logements dits passoires. Le fioul ne sera plus consommables dans les chaudières en tant que tel. Ainsi les chaudières au fioul ou mazout qui tomberont en panne seront remplacées par des combustibles propres de type pompe à chaleur par exemple. Le 1er janvier 2023 est retenu pour atteindre l'objectif.
L'accent est mis sur la consommation d énergie , les normes fixées en KWK/an par mètre carré sera prise en compte dans la facture énergétique de chaque logement . Les pouvoirs Publics ont simplement fait le tour du parc immobilier locatif. A l'image de la rénovation de la modernisation et sécurisation des ascenseurs la rénovation énergétique ne s'imposera pas d'un coup de baguette magique.
Les énergies renouvelables intègrent dans une démarche d'amélioration de la performance énergétique des bâtiments existants les prestations exploitables dès maintenant. Les bâtiments à basse consommation énergétique s'applique au chauffage, production d'eau chaude sanitaire, production d'électricité solaire , et concourt à la diminution voire à l'annulation du recours à la consommation énergétique extérieure.
Le développement des installations de panneaux solaires photovoltaïques assurent une production renouvelable se rapprochant du modèle à la fois technique et économique. Dans ce domaine EDF a beaucoup favorisé les initiatives chez les particuliers qui ont accepté de couvrir le toit de leur maison au détriment de l'esthétique ... parfois. La politique énergétique durable joue un rôle prépondérant dans l'incitation et l'accompagnement des réalisations nouvelles.
L'isolation des combles, des toitures, des plafonds de sous sols, profitent d'un effet d'aubaine avec les sollicitations des entreprises chargées de rendre les travaux d'isolations incitatifs. Ces entreprises agrées RGE se reposent sur l'obligation de réalisation d'économies d'énergie voulues par les pouvoirs publics envers les vendeurs d'énergies "les obligés" EDF, GDF, et les fournisseurs dérivés qui délivrent les certificats d' économie d' énergie remboursables à l'occasion des travaux d'isolation et rénovation énergétiques.
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