Emmanuel Macron revient sur les mesures annoncées récemment concernant notamment le PTZ et autres aides de l'Etat. On sait que le logement fait partie des priorités du Président de la République, le plan logement n'est pas encore ficelé. Pour autant quelques choses nous interpellent.Les reflexions de M Macron autour du PTZ et autres
Les APL sur la sellette, ne sont pas mortes, enfin pas tout de suite. Il en est ainsi pour l'APL accession qui ne serait pas aussi couteuse que l'APL à la location. Donc l'accession reste le point essentiel des décisions à venir.
Les portes et fenêtres mises à l'index pour ce qui concerne l'isolation et l'aide conditionnée à ces travaux, ont été un moment exclues des aides de l'Etat. Or, il semblerait que rien n'est fait, compte tenu du retard de la France dans le domaine énergétique.
Il faut savoir par ailleurs que notre ministre de l'écologie planche sur des idées "faciles" pour contraindre les propriétaires de logements anciens, à faire des travaux d'isolation. Une taxation "moralisatrice" obligerait les vendeurs de logements anciens à une remise aux normes avant de signer l'acte de vente.
On le voit, comme il est difficile de poursuivre le plan d'économies d'une part, et de ne pas céder autant que faire se peut à l'abrogation du CICE et du CITE ! d'autre part.
C'est pas moins d'un milliard d'économies budgétaires qui serait dans la balance. Les lobbies pèsent sur les décisions, nous le voyons bien, mais pas seulement, le logement n'est pas et loin s'en faut suffisamment abondant. L'avancement des travaux immobiliers s'étalent sur 300 à 400.000 logements nouveaux par an.
Paris et Bordeaux sont l'exemple du "dérapage" des prix dans le domaine immobilier. Il faut compter pratiquement 9.000€ le mètre carré dans les zones dites tendues à Paris.
Le but poursuivi est légitime, de soulager la charge financière immobilière qui pèse sur le budget devient une priorité. Seulement il n'est pas possible retirer les étais d'un édifice à peine consolidé !
Le marché de l'immobilier est avant tout composé de primo accédants qui ne sont pas plus argentés aujourd'hui qu'hier. Cela est indéniable ! Le défaut du pouvoir d'achat des emprunteurs a été compensé par le PTZ et nous le savons bien. Le différé d'amortissement offert à tout emprunteur bénéficiant des PTZ ont ainsi remplacé l'apport personnel inexistant, et créer ainsi les conditions de viabilité des ratios d'endettement.
En effet, le PTZ peut encore jusqu'au 1er décembre fournir 40% du financement. Il ne serait remboursable qu'après 5 ans dans le pire des cas, voire 15 ans dans les conditions les plus "avantageuses" au primo accédant.
Cela dit un PTZ coûte à l'Etat entre 16 et 30.000€ par dossier financé. ce chiffre est brut, il n'induit pas les sous traitants.
Emmanuel Macron, serait favorable à maintenir sur toutes les zones PTZ l'aide de l'Etat, mais de manière plus "mesuré"... Ainsi l'avantage du PTZ ne serait plus de 40% maximum, mais ramené à 20% conciliant ainsi la France des zones PTZ tendues et la France "profonde" si j'ose des propos dignes de la caricature, en parlant des zones PTZ, B2 et C.
Combien de salariés seraient directement menacés, sachant que l'abandon du PTZ supprimerait 40 à 50.000 logements nouveaux. Donc, les choix ne sont pas discordants du point de vue économique, même si ce milliard sacrifié, épargnera les allocations du chômage en contrepartie.
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