a généralisation des Bâtiments Basse Consommation voit le jour à travers la RT 2012 (Réglementation Thermique).
Mise en application depuis le 1er janvier 2013, la RT 2012 a pour objectif de limiter la consommation d'énergie primaire des bâtiments neufs en divisant son taux par 3. Le gouvernement souhaite, à travers cette réforme, une véritable prise de conscience de la population quant à l’importance de sauvegarder la planète et protéger l’environnement. COP21 tenu à Paris renforce cette tendance.
La RT 2012 impose 3 exigences de résultats dictées par une réglementation d’ « objectifs » :
Efficacité énergétique : avec la diminution des besoins relatifs au bâti, visant à améliorer la performance délivrée avec une moindre consommation d’énergie.
Consommation énergétique du bâtiment : une mesure sera effectuée pour chaque poste majeur de consommation énergétique tel que le chauffage, le refroidissement, la production d’eau chaude et le réseau de prises électriques. Cette consommation devra suivre la nouvelle norme de 50 kWhEP/(m2.an) maximum.
Confort d’été dans les bâtiments non climatisés : la nouvelle réglementation impose un seuil de température que ces locaux ne doivent pas dépasser au cours d’une suite de 5 jours très chaud d’été
Rappelons que le DPE (Diagnostic de Performance Energétique) est obligatoire dans toutes transactions immobilières, et qu’il doit figurer dans les annonces de vente ou de location de biens.
La RT 2012 constitue donc un véritable tournant, qui permet à la France de prendre le chemin de l’énergie positive : en 2020, les bâtiments neufs seront non seulement autosuffisants en énergie, mais ils pourront même produire plus d’énergie qu’ils n’en consomment. Il s’agit d’un changement complet des habitudes et des mentalités.
L’effort d'économies d'énergies doit se porter sur les bâtiments existants en priorité. En effet, les constructions en France datent d'après guerre, puis plus proche de nous les "chocs pétroliers" de 1973 et à suivre ont conduit les constructeurs à plus d'économie au niveau des matériaux, ce qui n'était en rien profitable aux économies d'énergies. Aujourd'hui, il y a un retard certain, les pouvoirs publics, depuis plusieurs années ont incité à faire prendre conscience de l'intérêt de rénover le parc existant pour atteindre la majeure partie dans les 30 ans à venir.
Un bémol toutefois pour l'isolation des batiments existants, car sans étude préalable nous risquons de ne pas pouvoir calculer le retour sur investissement.
A titre d'exemple procéder à l'isolation par l'extérieur d'un batiment suppose de remplacer les fenêtres avant toute chose. Et qui plus est de ne pas mégoter en reprenant le chambranle intégralement, sinon la surépaisseur sur le mur (environ 15 cm), constituera un effet tunnel autour des fenêtres. Autre point critique, si la batiment comporte des balcons, ce sera autant de ponts thermiques en prévision. Enfin et ce n'est pas le moindre inconvénient à découvrir une fois le chantier terminé. je veux parler de l'accoustique à l'intérieur des appartements, car si le batiment n'était pas isolé thermiquement, il ne l'était pas non plus phoniquement. Après travaux les sons extérieurs seront "retenus" dehors, mais également les sons intérieurs "aussi" dans l'enveloppe du bâtiment. Comme les closons, les planchers, les portes palières ne sont pas installées sur une semelle isolante, c'est tout le batiment qui va "vibrer" au rythme de la vie des familles.
Un beau débat en perspective entre voisins. Je cite une anecdote : un locataire se plaint d'entendre son voisin du dessous "ronfler" la nuit, c'est vous dire !
Ces articles vont vous intéresser