Le PTZ a été institué en 1995 dans le but essentiel de permettre au futur propriétaire de sa résidence principale de boucler son dossier de financement auprès des organismes de crédit. En arrière plan, les pouvoirs publics, en donnant un coup de pouce aux nouveaux accédants, relancent le marché de l'immobilier.
En 1995, la principale cause de la baisse de mise en chantier dans l'immobilier provient des conditions d'accès au credit immobilier en France. Il convenait de présenter un demande de prêt qui ne dépasse pas 80% du montant de l'investissement en dehors des frais de notaire, de garantie et de dossier. Une exception existait dans ce montage, la présence du droit de l'épargne logement. En 1965 le marché de l'immobilier "surchauffait". Le Crédit Foncier (CFF) était l'organisme "de tutelle", il ne finançait qu'une partie en fonction de conditions précises, à un taux avantageux et de ce fait incontournable, à tel point que les délais d'attente atteignaient régulièrement 18 mois. les banques proposaient le prêt complémentaire, d'une part et finançaient le "relais" en attente du prêt Crédit Foncier, d'autre part. Le gouvernement de l'époque inventa le livret d'épargne logement dans le but de convertir les intérêts en droit à un prêt épargne logement bonifié au bout de 18 mois d'épargne. De ce fait le droit mettait en harmonie le délai d'attente du CFF et améliorait le taux moyen du financement. L'originalité de ce droit créa un précédent "remplacer l'apport personnel" qui déjà faisait défaut, par un prêt.
Le boum de l'immobilier s'est traduit par une hausse régulière des prix et par un effet de ciseaux. les accédants ont dû anticiper leur projet jusqu'à se lancer sans les 20% d'apport personnel indispensable.
A nouveau les pouvoirs publics transigent en "acceptant" d'inclure à la place de l'apport personnel les prêts sociaux. Le système est validé, l'apport personnel est donc constitué de prêts sociaux, d'épargne logement et d'épargne quand même !
1995, à nouveau l'immobilier se grippe, le pouvoir d'achat ne suit pas l'inflation, il faut faire quelque chose.
La règle du 20% d'apport est revue et corrigée par un nouveau subterfuge le Prêt à taux Zéro qui remplaçera en partie l'épargne manquante... pour faire bonne mesure. Il ne côute rien, pas de frais de dossier, ni d'intérêts, ni garantie, sauf la cotisation d'assurance emprunteur.. En réalité une enveloppe budgétaire couvre tous les frais du PTZ.
A l'origine aider les Français aux revenus modestes à devenir "primo-accédants à la propriété", de leur première résidence principale. Le PTZ, remplace donc l'apport personnel, il est toujours assorti de prêt bancaire.
En 2005, un autre coup de pouce, aux revenus modestes, aider à l'acquisition d'une résidence principale dans l'ancien sans condition de travaux.
En 2014 à nouveau renforcement du PTZ 2014 pour aider à l'accession à la première résidence, mais surtout compenser le pouvoir d'achat des accédants, et tenter la relance de l'immobilier, qui se fait attendre. Voir notre article le PTZ se met au vert.
En 2015, dans le même ordre d'idée, la relance vise les communes rurales et centre bourgs à revitaliser. Une nouvelle carte recense 6.000 communes qui sont concernées par le pret a taux zero 2015 ou PTZ 2015. Les conditions permettent d'engager des travaux de restauration représentant au moins 25% du coût d'achat du bien immobilier. L'eco ptz voit le jour le 1er janvier 2015.
En 2016, le prêt à taux zéro 2016 est revu et corrigé en octobre 2016 avec prise d'effet au 1er janvier 2016 par le gouvernement pour relancé le secteur immobilier. Entre autre l'ancien devient éligible au pret à taux zéro. Le pret a taux zéro 2016 ou PTZ 2016 sera plus incitatif en allégeant la mensualité grâce au différé d'amortissement, au minimum 5 Ans. Lisez notre synthèse suite à la mise à jour du PTZ 2016 au 1er janvier.voir les détails sur PTZ-eco ptz-ptz plus-ptz ancien- ptz zone- ptz plafond .... en juillet 2016 nouveau coup de pouce du prêt eco-ptz ou eco pret a taux zero
Le PTZ est devenu un élément déterminant, d'autant plus important que les primo-accédants aux revenus modestes sont confrontés à l'entrée dans la vie professionnelle avec un potentiel d'évolution de carrière, Mais avec bien peu d'épargne et pourtant le PTZ sera d'autant plus important que leur revenu fiscal N-2 sera faible. Cette incitation à acquérir sans attendre, est bénéfique aux jeunes actifs. Un bémol toutefois car toutes ces relances encouragent les professionnels à vanter ces avantages fiscaux en même temps, hélas, à conforter leur marge. Notre courtier en crédit immobilier labellisé dans votre commune vous attend sur le site pour défendre vos intérêts. (voir sa photo)
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