Une étude récente porte sur la génération Y, à propos de leur préférence en matière d'achat immobilier. Le PTZ est reçu cinq sur cinq. Cette génération dite Y ou Millennials d'oû vient elle ?
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Vous savez cette jeune génération qui est née dans les années 1980-1990. Surnommée aussi les "Millennials", il faut bien voir qu'il s'agit de la première génération qui a grandi avec internet, et avec l'ordinateur. L'informatique avait une bonne dizaine d'années d'existence, après l "AMSTRAD", le MO5 Thomson opérait en "basic" , Microsoft fonctionnait sous DOS, puis Millénium mono processor 16 bit apparut .
Nous Baby Boomers, nous avons là un lien commun avec cette jeunesse.
Bien entendu, la génération Y est dans l'immédiateté, ce qui nous arrive guère. On dit que la génération Y a un pied dans le monde réel et l'autre dans le monde virtuel.
Les jeunes ménages selon une enquête d'intention rapporte qu'un tiers des 18 à 34 ans seraient tentés par un logement neuf. Certains déclarent avoir un projet en cours. Le PTZ est parfaitement connu, dans cette génération.
Sans nul doute, le concept leur est spécialement dédié. Revenus professionnels de début de carrière, rien de tel pour consulter sur leur mobile ou accessoirement sur leur tablette, un simulateur PTZ et se convaincre de l'urgence de construire. Mariés ou non, avec ou sans enfant, le PTZ fait le BUZZ, il est fait pour eux.
Dans cette génération Y, l'immobilier ancien, ne fait pas recettes, car les Millennials sont sensibles aux performances énergétiques et isolantes.
Le neuf plus cher que l'ancien, ne déçoit pas cette génération, leurs convictions s'articulent autour des économies de chauffage voraces en calories.
Alors que 6 français sur 10 se portent propriétaire de leur résidence, ce chiffre est nettement inférieur à la moyenne européenne. Les ravages de la Loi Duflot, la fiscalité du foncier, ont eu raison des activités immobilières.
Nous sommes donc loin de l'objectif des 70% de ménages que Nicolas Sarkozy encourageait à devenir propriétaire. C'est une catastrophe, que le PTZ depuis l'année 2016 redresse avec succès. Néanmoins, selon la dernière étude de l'INSEE la barre des 60% est franchie. En revanche seuls 38% de ces propriétaires sont endettés, par un credit immobilier en cours.
Si nous comparons avec l'Allemagne l'avantage appartient aux locataires à hauteur de 54% contre 35% en France, selon l'OCDE. L'Italie est propriétaire à hauteur de 71% el l'Espagne à 78% à la même époque.
Une observation qui souligne notre retard du côté des propriétaires de la pierre. En effet, depuis 2013, le niveau d'endettement immobilier recule dans les dépenses des ménages. De la sorte, en 2016, le taux était de 26.2% en retrait de 0.4% en rapport à 2013.
Désolé de porter le fer dans la plaie, mais force est de constater que ce détournement correspond à la matraque fiscale qui s'est abattue sur les propriétaires depuis 2012, notamment,. Puis cette volonté "déterminée" de réguler le marché du logement locatif privé. Ajoutons la Loi Duflot, l'encadrement des loyers, rien de bien encourageant pour se porter acquéreur d'un logement.
L'immobilier locatif et la Loi ALUR, sont antinomiques, Le plomb, l'amiante, les termites, la DPE, l'installation electrique, l'installation du gaz, la loi Carrez, la loi Boutin, ERNMT(état des risques naturels miniers et technologiques).... font une longue liste quelque peu dissuasive. Les obligations lors de la revente, les déclarations spontanées du vendeur rapportant à l'acheteur, l'état de nuisance de voisinage par exemple. Ceci complété par la déclaration du vendeur de travaux faits par lui même, et de la garantie décénnale qui s'y rattache. Le risque de vice caché est au centre des compromis de vente.
Les taxes sur les résidences secondaires, sont pour Paris, Bordeaux, Nice ou Lille une manne toute excusée, puisque les logements manquent. Cette méthode de la matraque fiscale, n'est pas la mieux indiquée pour signaler l'orientation à prendre. En revanche, les incitations fiscales bien mesurées et contrôlées font partie intégrante de la culture de la politique de le France.
Nous sommes bien d'accord, pour dire que les logements manquent dans ces grandes villes, nonobstant la sous location précaire de ces résidences secondaires à la manière Airbnb, antidote des taxes assomantes.
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