Les taux d'intérêt repartent à la hausse. Les raisons sont focalisées sur l'élection du président américain. La critique économique et médiatique épuisées, que reste t il des effets sur les crédits immobiliers? Pour l'heure la bourse n'a pas d'effet majeure. Wall street est stable, le dollar en légère hausse à 1.06, ceci montre que les marchés ont intégré les nouvelles données. (mise à jour 6 avril). Hausse des taux d'intérêt en général
Ce genre de nouvelle n'est pas du tout bon pour la France. En effet, depuis bon nombre de mois, le problème de la dette publique n'était plus le sujet. D'ailleurs en plein milieu des sondages électoraux, il serait judicieux de glisser une question sur le montant de la dette en France?
A combien s'élève t elle ?
A 17 heures le 06 avril 2017, le compteur affiche 2.199 milliards d'euros soit 2.665 € de plus chaque seconde. (C'est en 2014, que la barre des 2.000 milliards a été franchie)
Alors que les loyers de l'immobilier ont plutôt augmenté dans les grandes villes dans les secteurs "au marché tendu", il est resté au dessous de l'inflation dans l'ensemble.
Sur le marché des prêts à l'immobilier selon les professionnels les très bons dossiers se négociaient au dessous de 1% sur 15 ans. Il faut s'attendre à un cours autour des 1,15% à 1,30% dans la moyenne. la hausse existe, certes mais de manière modérée.
Il faut bien sûr rapprocher ces chiffres, des régions puis des villes et enfin d'une banque à l'autre.
Si votre dossier de crédit est instruit, il faut faire en sorte qu'il soit complet. c'est à dire qu'il ne faut pas négliger la fourniture des pièces manquantes du dossier, car l'édition de l'offre pourrait en être retardée. Lorsque l'offre de crédit est établie, les conditions seront figées et il vous restera 30 jours pour la signer.
Pendant ce temps vous pourrez encore prospecter si vous n'avez pas le sentiment d'être "dans la marché".
A l'évidence un bon dossier négocié sur une durée de 15 ans maximum, devrait être présenté en taux fixe. Nous savons que le taux variable pour être "jouable" doit permettre une espérance de baisse intéressante. Or, l'obtention d'un taux variable aujourd'hui, se négocierait sans doute à 0,5% au dessous du taux fixe actuel et que par conséquent, il serait tout proche de zéro. A quoi bon prendre ce risque ?
Cette hypothése pour être crédible correspondrait à une situation liée à un événement aléatoire tel que la possibilité d'un déménagement professionnel ou autre raison qui obligeraient à reconsidérer la continuité de ce crédit. Ainsi le taux variable serait opportun.
L'investissement locatif n'observe pas la même problématique. Qui dit hausse des taux dit inflation (en général) dit hausse des loyers par conséquence (sauf mesures gouvernementales), alors il y aurait équilibre avec la hausse hypothétique d'un taux variable. Ici le choix de l'investisseur sera judicieux, et se référer au courtier ne serait pas superflux.
L'inflation des prix, s'articule autour de la hausse du coût de l'argent, en toute logique. Autrement dit l'opération d'investissement en ce moment, ne doit pas tergiverser sur l'opportunité ou non d'investir dans l'immobilier. La réponse est le temps presse. Obtenir une offre intéressante à taux fixe et si possible avec la clause incluse au contrat de prêt "transférable" . En effet, en cas de revente il serait dommage de ne pas conserver un taux de crédit au dessous des cours de marché le moment venu !