Taux de credit immobilier En août doit on s'attendre à une modification de la grille des taux de credit immobilier? L'été se joue de ces questions financières. Alors que le prix de l'immobilier s'apprécie diversement d'un coin de France à l'autre, le taux des crédits flirte avec le repli. Selon l'observatoire du credit qui communique une variation de 1.56 vers 1.55 .
Alors que certaines banques tablent ou espèrent voir la hausse des taux d'intérêts clairement s'orienter, il semble que la tendance reste allongée sur le sable.
Certes le prix de vente de l'immobilier surtout neuf affiche une hausse quasi indépendante du marché ambiant, l'ancien s'apprécie plus en fonction de la qualité du produit et de l'endroit proposé. On parle de 3% de hausse sur un an glissant affiché au premier semestre. Cela est une moyenne, actuellement c'est à dire en août, les transactions sont traditionnellement ralenties.
Les notaires restent ouverts en aout et cela peut suffire à maintenir le débit de dossiers de financement.
La tendance est au calme plat, n'en déplaise aux profesionnels de l'info. Sachant que le taux du credit immobilier se forme en dehors du marché français pour ainsi dire, il vaut mieux lire les scénarios pensés par les experts des banques de credit qui gérent l'avenir à partir de ceux ci.
Sur un autre régistre la durée des credits accordés avant le 1 juillet s'allongent vers les 18 ans de moyenne ce qui tend à revenir au niveau d'avant crise. L'explication la plus plausible s'adresse aux primaux accédants par définition jeunes, séduits par le PTZ. En même temps, peu d'apport personnel, un PTZ qui peut atteindre 40% du financement, et naturellement la recherche d'une mensualité qui ne plombe pas le budget du jeune ménage en début de carrière, me semblent suffisant comme réponse.
Cette situation vient corroborer l'exposé ci-dessus. Le marché serait en vitesse de croisière en somme si nous en restons à cette remarque. Des corrections sont inévitables, car ces primaux accédants, sont présents sur le marché du neuf, or leurs budgets ne suivront pas les hausses de prix de l'immobilier. C'est la rançon du succès du PTZ, les acteurs de l'immobilier refont leurs marges, et cela se traduira par un appauvrissement des jeunes ménages, avec pour conséquences premières l'allongement des durées de crédit, d'une part, et sans nul doute une diminution des surfaces habitables, d'autre part.
Avec un scénario du taux de credit immobilier stable, le prix de vente de l'immobilier ancien rebondira, et la fléche restera orientée à la hausse. La clientèle est diverse, secundo accédant et investisseur, aussi les transactions reflèteront plus la politique intérieure du pays en ce sens que les aléas venant des mouvements sociaux seront à observer quant aux répercutions possibles. Nous l'avons vu, la loi Duflot, ALUR, fut un catalyseur de l'effondrement du marché immobilier, le temps de la consolidation n'est pas terminé. Aussi les investisseurs ont cru remarquer une préférence de M Macron pour l'investissement dans les logements collectifs, avec un soutien affiché en faveur du social.
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