L'immobilier comme valeur phare. Le comportement des français est très attaché à la valeur Pierre depuis longtemps. Autrefois, l'or faisait partie des valeurs sacrées dans les familles, jadis, souvent appelés les bijoux de famille
De nos jours, les valeurs prennent la forme scripturale et les générations qui se suivent n'ont plus de rapport aux réalités comme autrefois . Est ce la seule raison?
Investir dans la pierre, devient virale. La hausse des prix sans discontinuer depuis la crise des subprimes, crée un appel d'air en escalade d'une vente à l'autre.
Qu'il s'agisse de l'investissement d'une résidence principale pour se loger, qui représente pour plus de 60% des français, une volonté de devenir propriétaire ne se dément pas.
Les professionnels observent que le placement pierre se concrétise , en ce moment dans le domaine locatif. Il faut signaler que "le Pinel" fait un tabac, cette année. Le marché "s'auto-booste", les placement pierre papier plus sélectif et spécifique profite de cet engouement. La pierre papier convient particulièrement aux épargnants qui constituent un futur apport personnel destiné à l'acquisition immobilière.
Les SCPI font le titre de l année, suivre le prix de la part, souscrire aux augmentations de capital , ignorer le taux d'occupation financier, ou encore suivre la part acquéreur moyen de la part scpi en cas de vente.
En effet, se constituer une épargne "négative" sur un livret d'épargne ou même un épargne logement n'est pas judicieux. Choisir une épargne équivalente dans son évolution (avec des risques lié au marché boursier) donne une vision plus réelle de l'effort consenti.
L'étude du Crédit Foncier début septembre, concernait plus le comportement des français. L'étude de l'institut de l'épargne immobilière et foncière , considère le taux de rentabilité interne. Ce TRI calcule la rentabilité en prenant en compte le prix d'achat "chargé" et à la sortie le prix de vente.
L'avantage, des sociétés foncières cotées (son nom) ,se démarque d'emblée à cinq ans de placement. Les frais de notaire de l'investissement pierre est tel que l'enjeu est naturellement déséquilibré . Cela dit, il faut raison gardée, les précautions d'usage de " durée conseillée" est réglementaire mais parfaitement illusoire. Un placement papier acheté au cours le plus haut ne peut que baisser (à fortiori) sauf à poursuivre sa hausse, plus risqué. Dans un autre article lié à la bourse nous reviendrons sur le mécanisme "mathématique" des hausses et baisses, en ne tenant compte que de l'offre et la demande (toutes choses étant égales par ailleurs).
Difficile de conseiller dans telle ou telle direction. En matière de placement les litotes, les leitmotivs, les dictons ont la vie longue. (les arbres ne montent pas jusqu'au ciel- la perte se constate après avoir vendu-pas tous ces oeufs dans le même panier...)
Chat échaudé : j'achète un appartement ancien locatif en 2007, car l'assurance vie était décriée "alors que l'Etat se refinance avec les réserves de l'épargne assurance vie", (mais les besoins du fisc, masquent bien le manque de gestion). Je revends l'appartement 10 ans après, avec une moins value de 20%.
D'une part, les subprimes et d'autre les raisons dues à l'emplacement, mais aussi à la politique de la ville. La polique menée, depuis, de revendre ses sites immobiliers, industriels et fonciers, d'urbaniser l'ancien aérodrome, suffisent à casser le marché de l'ancien. Les ventes des domaines sont bradées, et l'engouement pour l'emplacement créa une véritable aubaine.
Le marché boursier se plaît à présenter des échelles de valeur qui correspondent à des cycles haussiers. Mais que dit on des kraks boursiers ?
N'a t'on pas remarqué que l'indice boursier repart chaque début d'année à 100% ?
Ne serait il pas plus fiable de définir ces fossés qui remettent bizarrement les compteurs à zéro?.
D'ailleurs les conseillers en gestion de patrimoine ont appris depuis longtemps à observer une répartition en fonction des comportements de leurs clients. De plus, ne voit pas au hasard des lectures de journaux financiers, quelle n'est pas notre surprise de voir un placement dit prudent ou équilibré faire la nique aux placements dynamiques. Ceux là même gérés par mêmes gestionnaires professionnels.
Cela dit, l'immobilier connait ses revers, sans conteste. Il arrive que le marché de l'immobilier progresse en contrepoint des valeurs mobilières et vice et versa. Sauf en 2008, où le désordre était généralisé.
Ainsi, donc les choix sont liés bien entendu aux logiques économiques, sans oublier une bonne dose de bon sens, réguler par les comportements individuels. Puisse que la résultante justifie les choix.
Le marché locatif connait une clientèle très élargie. les motivations sont diverses : constituer un patrimoine immobilier, préparer sa retraite en optimisant sa fiscalité, être propriétaire immobilier à défaut d'être propriétaire de sa résidence principale, transmettre un patrimoine immobilier.
Néanmoins, l'immobilier locatif, n'est pas de tout repos, si l'on veut rentabiliser au maximum. Car en effet,hormis les risques locatifs la gestion personnelle du bien immobilier, demande d'y consacrer beaucoup de temps. Confier son bien immobilier à une agence immobilière condamne à l'inaction : appartement vide, locataire parti à la cloche de bois, autant de cas imparables pour le bailleur qui se heurte aux clauses du contrat de gestion, sauf à démontrer la faute du gestionnaire. Pour autant, obtenir réparation oblige à soumettre le, dossier en responsabilité professionnelle qui soit dit en passant ressemble à s'y méprendre à la lenteur d'un jugement de tribunal.