2018 se termine sur une note sûrement plus belle que prévue. En effet, les signes de la remontée des taux sans cesse annoncée, n'a pour ainsi dire pas eu lieu..
Le pouvoir d'achat à lui seul pourrait avoir raison des pronostics les plus affûtés, alors que le taux de possession de résidences principales des ménages français s'effrite depuis le quinquenat de Nicolas Sarkozy.
Selon l'Insee le taux serait inférieur aux 60% de propriétaires Français espérés. Notons que selon le même sondage, 2 propriétaires sur 3 auraient actuellement remboursé son prêt immobilier.
Un signe indiscutable du vieillissement de la population adepte de sa résidence principale. Par déduction, la relève des emprunteurs immobiliers se fait attendre, si l'on considère d'une part que les emprunteurs ne renouvellent pas le parc immobilier, et que d'autre part nous avons vu s'allonger les durées d'emprunt immobilier des nouveaux acquéreurs immobiliers. 20 ans n'est plus la norme des prêts immobiliers.
Ceci corrobore la situation de la France en l' année 2018, n'en déplaise aux acteurs et décideurs.
La suppression de l'ISF remplacée en partie par L'IFI n'a pas été neutre dans les décisions des investisseurs immobiliers. Ajoutons à cela les modifications dans les attributions de subventions offertes aux primo-accédants par la raréfaction des avantages du prêt PTZ. Parallèlement les avantages offerts pour les investisseurs au travers de la loi Pinel sont également réduits.
En revanche, ces mesures sont de nature à modifier le marché de l' immobilier, les prix de l' immobilier d'ailleurs accusent le coup depuis la mi novembre et se poursuivent en décembre 2018. Alors que les taux d' emprunt sont au plus bas, il y a moins d' achat immobilier dans l'ensemble.
Les hausses de prix de l'immobilier ancien subira la tendance des répercussions du pouvoir d' achat des français au fil de l'année 2019. Le coup de pouce du dispositif Denormandie favorisera l'investissement locatif . Cette loi ci est attendue pour 2019 actuellement encore en projet de loi. Une réduction d'impôt serait octroyée de façon à amortir l'investissement immobilier locatif de 12% à 21% selon la durée de l'investissement se rapprochant ainsi de la loi Pinel.
Ce milliard d euros consacré ici et là, suffira t il à soutenir 2019, que d'aucuns s'évertuent à prédire plutôt sombre.
Sous réserve de vote définitif : 2019, devrait voir prolonger le CITE et L'ECO- PTZ pour défendre la transition énergétique.
Avant que les taux immobiliers ne repartent à la hausse, que cette hausse des taux ne devienne dissuasive, les crédits immobiliers seront en premier lieu boostés.
Les volumes des crédits profiteront de cette accélération avant de nouvelles hausses par effet de domino. Les maisons individuelles seront impactées sans nul doute. En revanche, les PTZ à Zéro pour cent préservent ,le ralentissement de ce marché même si le crédit immobilier sera par conséquent moins important pour compenser le taux de crédit plus élevé . En outre, la durée du prêt immobilier qui avoisine maintenant les 30 ans ne peut prendre davantage de champs, sinon le propriétaire se confondrait avec les baux emphytéotiques des locataires.
La loi Elan , notamment sur la location immobilière, s'attribue la vertu de l’aménagement et du numérique sous le vocable de l'évolution du logement. Les efforts sont nombreux pour réajuster la trajectoire "Macron" de 2017. Bien entendu, il ne s'agit pour l'instant que de projets de loi 2019.
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La baisse de la taxe d'habitation, qui il faut bien le dire n'a que peu de portée sur les crédits immobiliers, tant les bénéficiaires de cette exonération (offerte aux revenus limités) sont moins enclins à l'accession immobilière.
Pour les futurs propriétaires inutiles d'attendre davantage, car ce qui était prévisionnel en matière de hausse de taux , chez les professionnels , autant Banquiers que Courtiers ou Agents immobiliers, finira par aboutir.
La situation dégradée depuis septembre 2018, avec notamment la chute des valeurs mobilières en bourse, en cascade, ne semble en rien appeler à la stabilité financière loin s'en faut !.
Il vaut mieux s'endetter en investissant dans l'immobilier, car la valeur de la pierre en période de crise ne se dément pas. La fenêtre est ouverte pour quelques mois, encore, peut être ! mais ensuite ?
Sauf à posséder un apport personnel conséquent, et profiter du marché immobilier destabilisé, inévitablement la hausse des taux d'intérêt par effet de vase communicant pèsera sur les prix immobiliers. Le pouvoir d'achat des français, en rade contraint le vendeur à abandonner ses prétentions à la vente. De ce fait l'acheteur sera moins endetté, mais à un taux plus élevé. Alors les prix s'infléchiront'ils pendant un moment, jusqu'a retrouver un nouveau palier.
Par suite l'emprunt sera plus cher, l'inflation "labellisée INSEE" ne se répercutera pas ...tout de suite ....
Par conséquent l'érosion du prêt immobilier favorable aux emprunteurs sera reportée, dans l'attente du réajustement de la masse salariale.
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