L’acquéreur d’une résidence secondaire REVE de se faire plaisir MAIS AUSSI de réaliser une opération financière rentable
L’acquéreur d’une résidence secondaire REVE de se faire plaisir MAIS AUSSI de réaliser une opération financière rentable : Est-ce compatible
Comment germe l’idée de la Résidence Secondaire ?? C’est l’été : les vacances sur le littoral Atlantique, en Vendée, dans le Bassin d’Arcachon ; le décor est planté. Retour de plage : pauses à répétition devant les annonces des agences immobilières. On se prend à rêver mais attention : la raison doit l’emporter sur le plaisir. Eviter à tout prix le coup de tête en matière d’investissement dans la pierre. Votre projet doit vous offrir le moins d’inconvénients possible et un maximum d’atouts.
Choix du lieu – Eloignement de la résidence principale La Baule en Loire-Atlantique, les Sables d’Olonne en Vendée, Arcachon en Aquitaine : que de belles destinations où la douceur de vivre n’est plus à démontrer. L’estimation de l’éloignement par rapport à la résidence principale reste primordial car il déterminera la fréquence de vos allers-retours et bien sûr le coût y afférent. L’option proximité de la plage ou retrait de quelques kilomètres impacte souvent le coût de l’investissement sans oublier toutefois la vie sur place (commerces, animation). Une maison isolée peut représenter un risque puisqu’elle ne sera pas occupée toute l’année.
Surface raisonnable Prudence car qui dit grande maison dit également frais fixes et frais d’entretien en conséquence. Il convient donc de raison garder afin que ce budget ne vienne pas grever celui de la résidence principale. Attention par ailleurs à ne pas se sentir esclave de son bien si les contraintes deviennent trop lourdes. Optez pour un appartement si tondre la pelouse vous rebute !
Bien faire les comptes. En effet, l’achat effectué, il importe de disposer du budget nécessaire pour entretenir la maison ou l’appartement de vos rêves. Le budget travaux sera estimé en fonction de vos talents de bricoleur. En effet, le recours aux artisans alourdit la facture et nécessite la présence d’une personne de confiance pour le suivi du chantier. Sauf cas particuliers, un crédit immobilier sera nécessaire pour financer l’opération. Le coût est plus élevé car il n’existe pas dans ce domaine d’incitation fiscale particulière. Des dépenses incompressibles d’entretien, de co-propriété sont à évaluer dans le budget définitif. A cela, il faut ajouter les primes d’assurances, souvent plus élevées que celles de la résidence principale au seul fait de leur occupation occasionnelle. Ne pas omettre d’évaluer les impôts locaux de tous ordres.
Négocier son financement ? Avant toute chose, assurez-vous que vous ne pouvez pas profiter d’aides de la région ou de la commune. En effet, si votre bien présente un intérêt historique par exemple, et que vous envisagez des travaux de rénovation, la Fondation du Patrimoine peut vous récompenser. Vous aurez alors la possibilité de déduire une partie des travaux de vos revenus. Par ailleurs, rendez-vous sur le site de l’Agence nationale pour l’information sur le logement pour connaître la liste des aides allouées par les mairies ou les conseils généraux. Passée cette étape, la banque vous fera une offre de prêt, grâce à l’expertise d’un courtier en prêt immobilier sachant que les exigences sont plus strictes que pour une résidence principale : montant de l’apport et durée de remboursement.
Réduire les frais ? Bien évidemment la location quelques semaines par an reste la solution évidente pour minimiser les frais courants. Seul ombre au tableau : cela nécessite un investissement personnel. Vous pouvez bien sûr déléguer tout ou partie de ces tâches, auquel cas il faudra compter 20 à 25% de frais d’agence.
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