Qui de nous parents n'avons eu à répondre par un soupir, en évoquant cette question au milieu des vacances. Quand notre fils ou notre fille nous rapporte que les meilleures écoles sont à l'autre bout de la France, et que les copains de la promo ont trouvé une solution. Les uns sont passés par la colocation, via internet ou le crous et autres canaux, les autres ont loué un studio en cité étudiante, ou encore une chambre chez l'habitant.Mes chères études
En pensant, qu'il serait peut être utile et opportun d'acheter dans cette ville, véritable ruche d'étudiants, vous inspire t'il?.
Actuellement ces "ruches" telles l'Ile de France, font le miel des investisseurs. Voyons plutôt les prix à Paris grosso modo il faut débourser plus de 800€ par mois pour louer un studio. Les prix dans la couronne s'étagent en paliers inférieurs jusqu'à 600€ à Evry, Cergy ou bien Orsay.
Dans l'ordre décroissant Nice ne tarde pas avec 570€ environ. Lyon, Villeurbanne de 512€ vers 480€. Bordeaux qui est réputé pour ses universités et grandes écoles descend au dessous de ces chiffres, à 470€ , 475€, ainsi que Montpellier dans les mêmes prix . Lille également bien pourvu en hautes études présentent des loyers aux environs des 465€ . Vient, la Rochelle 462€ puis Strasbourg plus bas avec 459€, et enfin Nantes à 410€ .
L'idée se complète par une étude à peine terminée que le compromis est signé. En effet, le phénomène déclencheur n'est pas la rentabilité, mais bien l'endroit qui est privilégié. En deux temps trois mouvements l'investissement est réalisé. Logique, la ville ne peut guère être désignée au hasard, le dossier de l'étudiant place les concurrents sur la même ligne de départ, et la réponse positive de l'école ne laisse plus beaucoup de temps à la réflexion. L'acte d'acquisition bloque deux à trois mois quasi incompressibles.
Bonne pioche ? ou pas , difficile d'y répondre, seulement les programmes immobiliers à venir font la pluie et beau temps dans ce domaine. Enfin, les études terminées rien mais ne présume d'avoir fait le bon investissement. Tout d'abord le studio ne sera loué que 9 mois au mieux dans l'année civile. Secundo, si le rush du mois de septembre a été favorable au bailleur, les parents de nos chers étudiants n'auront pas négociés les prix, ce qui revient à craindre que notre étudiant "couteux" croisera ses informations et ne reculera pas devant un mini déménagement pour déloger et trouver moins cher en décembre, par exemple.
A défaut d'étudiant, il sera difficile pour le bailleur d'attirer dans ce secteur prédestiné aux études une autre clientèle. Alors commence la remise en question, baisse du loyer entre coupée de vacance de location. Enfin l'idée de revendre ne tardera pas à se faire de plus en plus précise. Pensez donc, le studio est localisé à une bonne distance du domicile de l'investisseur . Cela laisse prévoir des déplacements fréquents pour la gestion directe de ce studio, (visite et état des lieux). Si vous devez en passer par la gestion en agence, inutile de parler de rentabilité, tout juste aurez vous l'oeil rivé sur les prix de vente environnants pour revendre au mieux.
N'imaginons pas un instant pouvoir compenser les frais d'acquisition qui flirtent avec les 10.000€. Autrement dit l'opération, ne s'expliquera que dans ou par l'urgence qui l'a précédée. A ce sujet, les villes se remettent souvent en cause dans le domaine de l'éducation. Les étudiants qui se plaisent dans une ville accueillante et qui font l'animation les jeudis soirs, sont la vitrine de ladite ville. Les exemples ne manquent pas. Aussi, une pénurie de petits appartements, n'est pas un gage de pérénnité. Un lotissement des années 60 peut très bien être repris par la ville et rhéabilité en cité étudiante en comblant ainsi ce manque. Citons l'exemple d'Angers qui a urbanisé l'ancien aérodrome et repositionné l'Ecole Supérieure d' Electronique de l'Ouest dans ce programme pour désertifier les "zones délocalisées" en centre ville.
En résumé, les études terminées et la revente réalisée, il restera à faire le solde de tous comptes et peut être reprendre la fable du corbeau et du renard... "Que l'on ne l'y reprendrait plus" !.
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